Nous nous engageons pour des escales plus responsables.

Une démarche environnementale globale pour les escales de croisière

Objectif 1 : Réduction des émissions polluantes dans l’air

Les études de qualité de l’air ATMO Nouvelle Aquitaine (Observatoire Régional de la Qualité de l’Air, agréé par le Ministère de la transition écologique), menées à la demande de Bordeaux Métropole sur les quais de Bordeaux centre en 2018 et 2022, n’ont relevé aucun dépassement des seuils légaux sur aucun des polluants ou particules étudiés. Les valeurs relevées sont restées très en deçà des seuils, y compris en présence simultanée de deux paquebots à quai. Pour autant, afin de minimiser encore plus leur impact, les signataires s’engagent à :

• Utiliser un carburant à 0.1 % de soufre dès l’entrée de la zone de pilotage obligatoire, et pendant toute la durée de l’escale. A titre d’information, la réglementation MARPOL annexe 6 impose l’utilisation de carburant à 0.5 % de soufre en navigation et à 0.1 % de soufre uniquement lorsque le navire est à quai. Les signataires s’engagent donc à aller au-delà des normes en vigueur.

• Encourager la desserte de Bordeaux par des navires à propulsion GNL (Gaz Naturel Liquéfié) ou équipés de systèmes de filtrations des émissions (pots catalytiques ou scrubbers à boucle fermée).

• Fournir à la capitainerie les informations sur la qualité des combustibles utilisés pour l’entrée et la sortie du port et sur les dispositifs de réduction des émissions polluantes s’ils en sont équipés. Cette déclaration sera obligatoire lors de la réservation de l’escale à Bordeaux dans le logiciel Vigie.

• Utiliser le service de collecte des déchets par barge fluviale mis en place par la société de lamanage et respecter la stricte interdiction d’incinération des déchets à bord.

Enfin, le GPMB applique depuis le 1er janvier 2023 les modalités de la convention Marpol annexe 6 relatives à l’EEXI (Energy Efficiency Index for Ships In Service) visant à réduire les émissions de CO2 des navires.

Objectif 2 : Élimination des rejets polluants dans l’estuaire

Les navires de croisière en navigation dans l’estuaire et à quai à Bordeaux s’engagent à :

• Zéro rejet d’eaux usées (eaux grises) y compris traitées, sauf à se brancher à quai sur le réseau des eaux usées de Bordeaux Métropole, et en acquittant la redevance prévue à cet effet.

• Zéro rejet d’eaux issues du système de lavage des fumées

• Les lavages de coque et les travaux extérieurs sur le navire sont strictement interdits lors des escales

Objectif 3 : Mise en œuvre d’une démarche environnementale globalisée

Les navires de croisière en navigation dans l’estuaireet à quai à Bordeaux s’engagent à :

• Privilégier les autocaristes et les agents réceptifs engagés dans une démarche environnementale.

• Privilégier les excursions en bus propres de type « Euro6 » et si possible des bus ou véhicules hybrides ou au gaz au fur et à mesure de leur disponibilité.

• Réduire les émissions en demandant aux opérateurs de ne mettre en route les moteurs qu’au moment dela montée des passagers dans les bus.

• Favoriser et développer l’offre d’excursion avec des cheminements doux (visites à vélo, à pied, en véhicules électriques).

En accord avec les agents réceptifs, sensibiliser les visiteurs sur les engagements forts pris par la destination qui les accueille en matière de tourisme responsable dès leur arrivée (pour tout complément d’information, se référer à la feuille de route pour le tourisme à Bordeaux Métropole 2022-2026).

Une activité croisière respectueuse du quotidien des habitants

Objectif 4 : Optimisation de l’accès aux quais de Bordeaux centre et des modalités du passage du Pont Chaban-Delmas

• Les navires de croisière s’engagent à optimiser leur arrivée à Bordeaux en respectant les préconisations de l’autorité portuaire et des pilotes de la Gironde, afin de franchir le pont Chaban-Delmas en toute sécurité, et en minimisant son temps de fermeture à la circulation, donc son impact sur la circulation automobile.

Objectif 5 : Limitation des impacts sonores lors des escales

• Les navires de croisière sont accueillis au cœur de Bordeaux, dans un milieu urbain. Les compagnies signataires s’engagent à réduire autant que possible l’impact sonore pour les riverains (pas d’annonces ou de musiques bruyantes sur le pont, limitation du niveau sonore des générateurs), et les sources de vibrations. Les navires veilleront à réduire le volume sonore sur le pont lors des exercices de sécurité obligatoires (« drills »). La corne de brume reste autorisée à l’arrivée ou au départ du navire, en journée uniquement.

Le cas échéant, la Ville de Bordeaux se réserve, en coordination avec le GPMB, la possibilité d’orienter les navires qui occasionneraient une gêne avérée, vers un poste à quai plus éloigné des habitations.

Objectif 6 : Accompagnement de la démarche par le pilotage de la Gironde et optimisation des procédures de navigation

Par leur parfaite connaissance des courants de marée sur l’estuaire de la Gironde, les pilotes de la Gironde, dont une des missions par délégation de service public est la protection de l’environnement s’engagent aux côtés de la Ville, de la Métropole, du GPMB et des compagnies maritimes pour une réduction des émissions en privilégiant les bonnes pratiques (variations d’allures progressives, anticipation…) et en exploitant la force motrice de la Garonne et en adoptant des procédures de navigation adaptées, détaillées ci-dessous.

• Pour les navires de plus de 175 mètres :

Le chenalage en Gironde se fera sur les conseils des pilotes selon les modalités suivantes :

– Depuis la rade du Verdon au bec d’Ambès à une charge moteur de maximum 60% de la puissance propulsive disponible
– Du Bec d’Ambès à la zone portuaire de Bassens à une charge maximum de 45% de la puissance propulsive disponible
– De la zone de Bassens au Port de la Lune à une charge maximum de 30% de la puissance disponible

• Pour les navires de moins de 175 mètres qui n’ont pas recours au service de remorquage

Il sera procédé à un ajustement de la puissance pour naviguer sur le chenal avec au maximum une vitesse surface de 2 nœuds inférieure à la vitesse d’exploitation normale du navire (ce qui équivaut à 30% de baisse de rejets selon Armateurs de France). Les pilotes se réservent la possibilité de déroger à cette règle en collaboration avec l’autorité portuaire pour toute situation d’urgence exigeant d’assurer la sécurité du navire ou la sauvegarde des vies en mer ou pour des raisons de régulation et de sécurité du trafic.

Une implication de l’ensemble des acteurs pour des contrôles réguliers et indépendants

Les navires qui escalent à Bordeaux signent et respectent « la charte des engagements pour des escales durables ».
Ils se soumettent aux contrôles réguliers des autorités compétentes.

Etude ATMO

Aujourd’hui, les escales de paquebots maritimes dans le port de Bordeaux suscitent des interrogations nouvelles de la part des riverains, des gestionnaires et des pouvoirs politiques. C’est pourquoi une étude spécifique sur cette activité a été réalisée en collaboration avec Bordeaux Métropole et la ville de Bordeaux.

Cette étude, réalisée sur un an (février 2022 à février 2023), avait pour but de documenter les niveaux d’exposition des populations riveraines aux émissions liées aux paquebots maritimes et fluviaux faisant escale sur les quais de Bordeaux.

En savoir plus sur l'étude ATMO

Calendrier des escales à venir à Bordeaux

du 30 octobre au 1er novembre 2023

SILVER DAWN


LE CALENDRIER 2024 SERA ANNONCÉ AU PREMIER TRIMESTRE 2024.